Favorite de Louis XV

Le destin d'une marquise.

Jeanne Antoinette Poisson, plus connue sous le nom de Marquise de Pompadour est née à Paris le 29 décembre 1721.

Elle reçoit une bonne éducation au couvent des Ursulines.

En 1741, elle épouse Charles Guillaume Le Normant d'Etiolles dont elle aura deux enfants.

Louis XV tombe sous son charme et décide d'en faire sa favorite, il la nomme marquise de Pompadour. Elle se sépare de son mari pour s'installer au château de Versailles.

La marquise sera présentée officiellement à la Cour de Versailles le 14 septembre 1745 lors des festivités marquant le retour de campagne du roi.

Femme de goût éduquée et intelligente, elle s'entoure d'artistes, de philosophes, d'écrivains, de peintres et de musiciens. Son style élégant et raffiné marque également l'ameublement et la décoration de son époque.

On lui reproche d'énormes dépenses pour les objets d'Art qu'elle collectionne et qu'elle utilise pour créer l'intérieur de ses nombreuses propriétés.

Elle meurt le 15 avril 1764 à l'âge de 43 ans. Madame de Pompadour n'était plus la favorite du roi mais sans aucun doute sa plus grande amie.

Malgré le mauvais temps, Louis XV sort et pleure sur le balcon de la cour en regardant s'éloigner celle qui fut son amie de vingt ans…

Selon son souhait, elle repose au couvent des Capucins de la place Vendôme, à Paris.

Son visage était en parfaite union avec sa personne, d'un ovale parfait, avec de beaux cheveux plutôt châtains que blonds, des yeux très grands ornés de beaux sourcils de même couleur, le nez parfaitement formé, la bouche gracieuse, les dents superbes et le sourire le plus délicieux, la plus belle peau du monde donnait à tous ses traits la plus grande splendeur.

Ses yeux avaient un charme spécial qui venait peut-être de l'incertitude de leur couleur, ils n'avaient pas la vive splendeur des yeux noirs, la langueur tendre des yeux bleus, la finesse spéciale des yeux gris ; leur couleur indéterminée paraissait les rendre appropriés à tous genres de séduction et à exprimer successivement toutes les impressions d'une âme très mobile.

(Lorenzo Crivellin)