La cruauté envers les animaux.
La cruauté au menu :
Les fermes riantes où les animaux s'ébattent en liberté et autres scènes bucoliques que l'on trouve encore dans les livres d'enfants ont fait place aux cages grillagées, aux boxes de contention individuels et aux hangars métalliques sans fenêtres des élevages industriels.
Les animaux y subissent couramment des traitements qui feraient crier au scandale s'il s'agissait de chats ou de chiens. Ils sont négligés, mutilés, gavés de médicaments, transportés même pendant les pires canicules ou les journées les plus glaciales, puis abattus sans le moindre ménagement.
Les éleveurs cherchent à produire le maximum de viande, de lait ou d'œufs en un minimum de temps et avec un minimum d'investissements. Pour optimiser l'espace et les bénéfices, veaux, vaches, cochons, poules, dindes, canards, oies et autres animaux sont entassés dans des cages ou des stalles si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner.
Expérimentation animale :
Chaque minute, cinq animaux meurent dans les laboratoires français.
Dans le monde, ce sont vingt-cinq animaux qui meurent chaque seconde !
Presque tous les produits que nous utilisons ont été testés sur les animaux. Produits ménagers, cosmétiques, produits chimiques, pesticides, appareils médicaux...
Pour cela, des animaux sont emprisonnés pendant des années dans des cages de métal, contraints de supporter ingestions forcées, produits irritants sur la peau ou les yeux (test de Draize), mutilations, irradiations, contaminations...
Pourtant, les différences physiologiques d'une espèce à une autre rendent ces expériences peu fiables. Les nouvelles méthodes de recherche dites « alternatives » sont à la fois plus précises, moins coûteuses et n'infligent pas de souffrance.
Mais les habitudes ont la vie dure et de nombreux chercheurs rechignent à passer à ces méthodes plus modernes et plus performantes. Les expériences sur les animaux sont un frein au progrès et continuent, année après année, à faire des victimes tant humaines qu'animales.
Chasse et pêche :
L'écologie à la chevrotine :
Certains animaux, aujourd'hui, ne peuvent pas faire un pas, déployer une aile ou agiter une nageoire sans risquer la mort. Les humains empiètent de plus en plus sur le territoire des sangliers, des cerfs, des canards, des poissons et des autres animaux sauvages. Nous les chassons de leur habitat naturel et les massacrons par la même occasion...
Les chasseurs tentent toujours de justifier leur activité sanguinaire en prétextant que la chasse est une forme de « contrôle » des populations animales, mais la vérité est tout autre. En effet, la diminution brutale du nombre d'animaux après la période légale de chasse entraîne une multiplication des naissances, entre autres parce qu'il y a moins de concurrence entre les survivants.
Les chasseurs tuent aussi les prédateurs naturels des animaux qu'ils prétendent contrôler, alors que ceux-ci, en ne s'attaquant qu'aux individus malades ou faibles, contribuent effectivement à ce que les espèces restent fortes.
Dommages collatéraux :
La pêche perturbe également l'équilibre naturel, non seulement en tuant les poissons, qui sont un élément de l'écosystème, mais aussi en faisant des victimes « collatérales » (notamment les oiseaux qui avalent le fil de pêche, les hameçons et autres déchets abandonnés par les pêcheurs).
La peau d'un autre :
Cruel, le cuir ?
Le cuir n'est pas un sous-produit de l'abattoir. C'est au contraire une industrie en pleine expansion, une locomotive pour tout le secteur de la viande. Le cuir peut représenter jusqu'à deux tiers de la somme que rapporte chaque animal abattu. Le cuir de vachette, par exemple, se paie très cher.
La réussite économique des abattoirs et des élevages industriels est directement liée à la vente de produits en cuir. Le nombre de vaches maltraitées dans les élevages industriels ne sera réduit que si la demande en produits d'origine animale - dont le cuir - diminue.
Fourrure = Torture :
Ces animaux passent leur vie dans des cages minuscules et souillées puis sont tués par électrocution anale ou génitale, ce qui provoque une crise cardiaque. Certains animaux sont écorchés vifs.
Les pièges à mâchoire utilisés pour capturer les animaux sauvages sont si cruels que les animaux s'automutilent pour y échapper. La mort survient souvent après des jours et des jours d'agonie.
La laine :
La laine, un problème ? La plupart des gens n'ont aucune idée de ce qu'endurent les moutons. Souvent mutilés et castrés sans le moindre antalgique, puis exposés au vent glacial comme aux pires canicules dans les bateaux qui les transportent à l'autre bout du monde, ils sont finalement égorgés, encore pleinement conscients.
Quant à la tonte en elle-même, il ne s'agit pas, comme beaucoup le croient, de soulager les moutons d'un surplus de laine. Sans intervention humaine, les moutons ont une quantité de laine optimale, qui leur fournit une isolation efficace contre le froid et la chaleur.
Les moutons sont des individus qui ressentent douleur, peur et solitude, comme les autres animaux. Mais à cause du commerce dont ils font l'objet, ils sont traités comme de simples machines à produire de la laine.
Animaux et spectacles :
Les animaux ne sont pas enclins à conduire une bicyclette, à se tenir debout sur la tête, à faire l'équilibriste sur un ballon ou à sauter à travers un cerceau de feu. Malheureusement, le choix
ne leur est pas donné. Les dompteurs se servent de fouets, d'aiguillons électriques et de beaucoup d'autres procédés cruels pour les contraindre à faire ces numéros.
Les éléphants, les ours, les tigres et les autres animaux ne sont pas seulement maltraités par les dompteurs : ils souffrent aussi de solitude, d'ennui et de frustration extrêmes. Ils sont manipulés et entreposés comme des objets. Mois après mois, ville après ville, leur vie se passe dans une cage ou attachés à une chaîne, alors que dans la nature, les animaux sont actifs, ont un vaste territoire à explorer et entretiennent des relations sociales avec d'autres individus.
Pour se divertir en famille, nul besoin d'encourager l'exploitation des animaux en allant au cirque ou au zoo. Pourquoi ne pas plutôt se promener dans la nature, assister à un match de football ou voir un film au cinéma ?
Les animaux maintenus en captivité ont besoin de votre aide : faites connaître autour de vous leurs conditions de vie.
Animaux familiers :
Nous les adorons, ces animaux qui partagent notre vie, et ils nous le rendent au centuple. Pourtant, des milliers de chiens et de chats sont euthanasiés chaque année en France, faute de trouver leur place dans une famille. Les animaux abandonnés sont victimes de maladies et d'accidents de la route, meurent de faim, et sont maltraités par des gens sans cœur. D'autres sont volés pour échouer dans des laboratoires d'expérimentation, et certains finissent massacrés au cours de combats de chiens clandestins dans des caves obscures.
Quelle absurdité et quel malheur que tous ces animaux soient sacrifiés faute de foyers d'accueil, alors que simultanément, les élevages en déversent des milliers d'autres sur le marché !
Vous pouvez aider à épargner toute cette souffrance en faisant stériliser vos animaux, et en encourageant les autres à en faire autant.
Saviez-vous que les chiots vendus dans les animaleries proviennent souvent d'ignobles « usines à chiots » où les maladies pullulent et où les chiens se morfondent, sans soins et sans compagnie dans des cages métalliques minuscules et crasseuses ? Les chiennes sont traitées comme de vulgaires machines à produire. Leurs petits leur sont enlevés très jeunes pour être renfermés dans des caisses de transport et acheminés vers des revendeurs. Pendant le voyage, ils manquent souvent de nourriture, d'eau, et même de ventilation correcte. Cette séparation brise le cœur de la mère, comme de son petit. Ensuite, les acheteurs découvrent souvent que ces chiots souffrent de maladies ou de tares congénitales dues aux croisements effectués par les éleveurs.
Si vous connaissez une personne dont le chien ou le chat n'a pas été stérilisé, aidez-la à prendre la bonne décision. Encouragez-la à prendre rendez-vous chez le vétérinaire pour faire opérer son animal.
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