la métamorphose du papillon

la métamorphose du papillon

Sarah Bernhardt.

 

 

Henriette Rosine Bernhardt est née le 22 octobre 1844 à Paris.

Sortie du Conservatoire en 1862, elle entre à la Comédie-Française puis, en 1866, à l'Odéon. Son triomphe dans le rôle de la reine de Ruy Blas lui vaut d'être rappelée par la Comédie-Française. Victor Hugo la qualifie de " voix d'or ". Sa voix un peu chantante, avec un léger accent anglais, était très originale pour son époque. Elle obtient un immense succès dans les rôles de Phèdre, de Zaïre, ou dans Hernani.
En 1880 elle démissionne avec éclat du Français et crée sa propre compagnie. Elle tourne dans le monde entier, avec le même triomphe partout, et fait fortune.

Rentrée à Paris, elle y dirige successivement le Théâtre de la Porte Saint-Martin, le Théâtre de la Renaissance voisin, puis loue en 1898 celui qui portera son nom, et deviendra le Théâtre de la Ville. Elle sera la première à créer Lorenzaccio, réputé jusque-là injouable, et l'Aiglon, d'Edmond Rostand, qu'elle jouera plus de deux cent fois de suite. Amputée d'une jambe en 1915, elle joue pourtant sur scène pour le théâtre de guerre, et créée encore Athalie en 1920.

Sarah Bernhardt décède à Paris le 26 mars 1923. Celle qui fut la première des stars n'est pas jugée digne des funérailles nationales. Cependant 30.000 parisiens viennent se recueillir devant son cercueil dans son hôtel du boulevard Pereire. De nombreuses personnalités se retrouvent dans le cortège funèbre qui parcourt les rues de la capitale trois jours plus tard. Celle que l'on surnomme "la Divine" était parvenue grâce à son talent et malgré les frasques de son existence à donner de la respectabilité à la profession de comédienne
Elle laisse des Mémoires qui ont été traduites dans le monde entier.

 

 

 

 

 

 

Après Suzanne Valadon et avant Louise Michel, l'égérie de la commune, Michel Peyramaure poursuit avec la biographie de Sarah Bernhardt l'écriture d'une trilogie composée des portraits des trois hautes figures féminines de XIXe siècle. Elle avait un éclat, un regard, une voix incomparables, et un appétit de conquête digne de Bonaparte. A sa manière, celle qu'on appela La Divine s'est conquise un empire... Pour rompre avec la biographie traditionnelle, Michel Peyramaure a trouvé un mode de récit inédit : faire raconter la grande tragédienne par ceux qui l'ont côtoyée. Edmond Rostand, Sacha Guitry, sa famille, ses amants... Ils évoquent son métier, ses amours, ses caprices, son génie.

 



12/09/2008
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