Comte de Mirabeau.
Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau est né dans le Loiret en 1749, mort à Paris en 1791, Mirabeau est issu d'une famille de la noblesse provençale, d'origine italienne.
Sa laideur est compensée par une intelligence et une vivacité d'esprit.
Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents, et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale. A l'âge de trois ans, il fut défiguré par une petite vérole mal soignée. Enfant espiègle et curieux, il fut très précoce. "On parle de son savoir dans tout Paris", écrit son père en 1754, alors qu'il appréciait très peu son fils et que Gabriel avait cinq ans. La précocité de Mirabeau semble s'être accompagnée d'une prise de conscience de sa laideur, voire de sa différence.
Adolescent, il mène une vie de débauche. Pour tenter de le ramener à la raison, son père (qui le qualifiait de "mâle monstrueux") le fit plusieurs fois enfermer. Bien qu'ayant épousé la fille du marquis de Marignane, il eut de nombreuses liaisons féminines. Il est retenu près de trois ans au château de Vincennes. Il y rédige ses fameuses "Lettres à Sophie de Ruffey" Au cours de ses séjours en prison et de ses pérégrinations, il écrivit quelques ouvrages licencieux, et une série de pamphlets et d'études historiques: Essai sur le despotisme, publié à Londres en 1775; Des lettres de cachet et des prisons d'Etat, publié à Hambourg en 1782; de la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, en quatre volumes, publié à Londres en 1788; ainsi que des ouvrages sur les juifs ou encore sur l'organisation de la production du sel. Il apparut vite comme le défenseur de la nation contre les abus des privilégiés et l'absolutisme royal. Le 23 juin 1789, après le serment du Jeu de paume, il conquit une popularité immense en refusant d'obéir aux ordres du roi.
Cependant, s'il voulait des changements dans l'Etat, il comprenait le danger des réformes trop hâtives et trop brutales. Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il souhaitait un sage équilibre des pouvoirs entre le roi et l'Assemblée.
A la veille de
En juillet 1790, Mirabeau obtient une première entrevue secrète avec le roi dont il est devenu le conseiller secret contre subventions ; ses propositions au souverain pour se maintenir sur le trône et en finir avec
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