Gustave Caillebotte.
Gustave Caillebotte naquit à Paris le 19 août 1848 dans une famille très aisée qui bâtit sa fortune dans les textiles puis dans les biens immobiliers à l'occasion du développement du Paris du Baron Haussmann.
Ingénieur de profession, mais aussi ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il fut l'élève de Léon Bonnat, il rencontra Edgar Degas, Claude Monet, et Pierre Auguste Renoir dès 1874 et les aida à organiser la 1ère exposition des Impressionnistes à Paris cette même année.
En 1873, il hérite de la grande fortune de son père et sera financièrement indépendant pour le restant de ses jours.
Riche et généreux, Caillebotte aidera financièrement tout au long de sa vie ses amis impressionnistes en leur achetant leurs oeuvres à des prix élevés et en supportant les frais de leurs expositions.
En 1874, il aide à l'organisation de la première exposition Impressionniste, mais ce n'est qu'en 1876 qu'il exposera avec eux, après que son tableau "Les raboteurs de parquet" ait été refusé au Salon Officiel l'année précédente.
Dans cette oeuvre, la manière de Caillebotte est déjà toute entière présente. Il s'attachera toujours à rendre ces évènements quotidiens, en privilégiant un dessin clair, un cadrage efficace. Après 1882, son style évoluera dans une recherche plus proche de celle de l'Impressionnisme avec un travail plus tourné vers les variations de lumière, notamment dans les paysages.
Caillebotte devait décéder d'une attaque d'apoplexie à Gennevilliers le 21 février 1894, à l'âge de 45 ans, inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Caillebotte fera don, dans son testament rédigé en 1876, de sa collection en ces termes :
"Je donne à l'Etat les tableaux que je possède ; seulement, comme je veux que ce don soit accepté et le soit de telle façon que les tableaux n'aillent ni dans un grenier ni dans un musée de province, mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre, il est nécessaire que s'écoule un certain temps avant l'exécution de cette clause jusqu'à ce que le public, je ne dis pas comprenne, mais admette cette peinture. Ce temps peut-être de vingt ans au plus. En attendant mon frère Martial, et à son défaut un autre de mes héritiers, les conservera. Je prie Renoir d'être mon exécuteur testamentaire ..."
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