la métamorphose du papillon

la métamorphose du papillon

Mélusine.

 

Les fées m'ont toujours enchantée... tant et si bien que depuis que j'ai découvert Internet, je me suis constituée une grande collection de légendes en tous genres ainsi que des images ! C'est tout cela que je tiens aujourd'hui à vous faire découvrir.

Définition :

Les fées peuplent la tradition populaire depuis longtemps. Leur nom vient du latin Fata, nom donné aux déesses qui se penchaient sur le berceau des nouveaux nés et qui déterminaient leur destin. Les théories concernant leur existence sont nombreuses. On pense qu'elles seraient soit des âmes d'enfants non baptisés, soit les fantômes de nos ancêtres, soit des anges déchus condamnés à rester sur terre, soit des esprits de la nature, soit de petits êtres humains. On accusait jadis les fées de voler les bébés des mortels et les échanger contre des bébés inhumains.

La façon pour la famille de se débarrasser de cet intrus était de lui infliger de mauvais traitements. Un célèbre auteur pour enfants, le révérend Samuel Chadwick, mit un terme à la controverse en déclarant : « les yeux incapables de voir les fées sont incapables de voir quoi que ce soit. »

 

Mélusine est la plus fascinante. Fée, femme et serpent, elle est le synonyme d'un passé fabuleux où le merveilleux se mêlait à la vie quotidienne. Le déshérité rencontrait dame "fortune" à la croisée des chemins, la licorne venait s'endormir dans le giron des vierges, et le paysan, retrouvant le matin son blé couché, y voyait la preuve que les elfes étaient venus danser dans son champ. L'imagination populaire peuplait les bois et les eaux d'êtres bienfaisants ou malveillants. On colportait mille bruits, on n'osait prononcer le nom de certains êtres de peur de les voir apparaître, on se signait aux carrefours... Mélusine évoque donc ce passé mais reste un être vague et nimbé de mystère. Souvent confondue avec les sirènes, elle se réduit le plus souvent à un nom aux résonances magiques qui ouvre la porte aux rêves.

La légende de Mélusine se résume ainsi : un être surnaturel rencontre un mortel et lui fait don de son amour à condition qu'il s'engage à respecter un interdit .Celui-ci sera transgressé et l'être supérieur disparaîtra.

Mélusine avait reçu de sa mère le pouvoir de se transformer en sirène et retournait se baigner à la rivière tous les samedis. Lorsqu'elle épousa Raimondin, elle lui avait fait promettre de ne pas chercher à la voir ce jour-là, ce qu'il fit jusqu'au jour où son frère le poussa à creuser un trou dans la porte de la chambre de sa femme avec son épée. Là, il découvrit le secret de sa femme qui, désespérée, s'échappa du château par la fenêtre et personne ne la revit. Depuis, lorsqu'un Seigneur de Lusignan va mourir, elle apparaît sur les tours du château, à la tombée du jour, vêtue d'une robe mauve, accompagnée de biches et de cerfs, en poussant des cris perçants. En Bretagne et en Vendée, il existait des autels dédiés à la fée Mélusine.

 

La Fée Mélusine est souvent représentée assise sur le bord d'une source, d'une cascade, d'un bassin dans lesquels elle agite sa queue de poisson ou, selon certains, de serpent.

Qualifiée de nymphe par Paracelse, de magicienne ou de démon marin selon certains théologiens, Mélusine serait la fille d'un roi et d'une fée.

Son corps magnifique, chanté par les poètes, correspond aux plus sévères critères de beauté féminine. Même si ses jambes disparaissent au profit d'une queue de poisson ou de serpent, Mélusine reste une très belle femme.

La légende de la fée Mélusine remonte au 14ième siècle. Mélusine signifie merveille ou brouillard de la mer.

Une histoire moyenâgeuse met en scène un seigneur qui en se promenant le long d'une rivière fait la rencontre d'une belle jeune femme, en tombe follement amoureux et lui demande de l'épouser sur le champ. La dame accepte à une seule condition, qu'il ne cherche jamais à la voir nue. D'autres légendes disent que l'interdiction portait sur la fait qu'il ne pouvait la voir le samedi. Quoi qu'il en soit, bien que fort triste de cet interdit, le Seigneur consent et les mois, les années passent ainsi, sans qu'il ne déroge à sa promesse.

Mélusine donne huit fils à son époux. Mais le roi se sent frustré de ne pas pouvoir contempler le corps entier de celle qu'il aime. IL pense devenir complètement fou d'autant que certains lui affirment que son épouse a un amant. Un jour, n'y tenant plus, il décide de la regarder en secret, pendant qu'elle prend son bain. Il la découvre alors, magnifique, peignant sa longue chevelure mais aperçoit avec stupeur, qu'en guise de jambes, elle arbore une énorme queue de serpent ! Surprise dans sa baignage, Mélusine se métamorphose en reptile ailé et s'envole par la fenêtre.

Mélusine fait partie des personnages fabuleux des romans de chevalerie. Elle est l'aiëule légendaire de la maison de Lusignan. Toutes les fois que la mort menace un descendant de cette maison, Mélusine, en deuil, fait son apparition sur la grande tour du château. La Fée Mélusine est représentée sur les armoiries de deux grandes maisons du Poitou et du Dauphiné.

 

 

 

"la Fée Mélusine" de Philippe Walter, aux éditions Imago.



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07/08/2008
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